Déclaration de naissance

Publié le – Mis à jour le

Reconnaissance et changement de nom 

L'état civil de la ville de Mamoudzou vous reçoit les jeudis de 7h30 à 16h00 et vendredis de 8h à 11h pour toute demande de reconnaissance anticipée-prénatale. L'espace Citoyens de la ville de Mamoudzou vous permet de prendre rendez-vous en ligne depuis un ordinateur, tablette ou smartphone. 

Reconnaissance frauduleuse (Art. 2499-1 et suivants)

Disposition spéciale pour Mayotte : la reconnaissance frauduleuse d’un enfant dans le but de régulariser un étranger est sévèrement punie par la loi. Elle est passible de cinq ans d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende. L’officier d’état civil est obligé de prévenir le Procureur de la République. En cas de signalement, la Police aux Frontières est saisie par le parquet pour mener une enquête sur la déclaration faite par le comparant et sur les autres déclarations effectuées antérieurement.

Autorité parentale en cas de séparation des parents

Vous avez un enfant commun et vous vous séparez. Vous voulez savoir qui exerce l'autorité parentale ? Quels sont vos droits et vos obligations à l'égard de l'enfant et de l'autre parent ? Vous voulez savoir comment agir en cas de difficulté ? Nous vous expliquons la procédure.

    Les 2 parents en commun.

    Quand un enfant est reconnu par un seul parent, celui-ci exerce seul l'autorité parentale.

    Même si vous ne vivez plus ensemble (divorce, fin du concubinage, dissolution du Pacs), vous continuez à avoir des droits et des devoirs envers votre enfant.

    Votre séparation avec l'autre parent est sans incidence sur l'exercice de l'autorité parentale.

    Chacun des parents doit maintenir des relations personnelles avec l'enfant et respecter les liens de celui-ci avec l'autre parent.

    Chacun des parent a les mêmes droits et les mêmes obligations à l'égard de l'enfant.

    Malgré votre séparation, vous devez communiquer entre vous et prendre ensemble des décisions concernant votre enfant.

    Vous devez décider ensemble du lien d'habitation de votre enfant, des modalités d'exercice du droit de visite et/ou d'hébergement, du versement d'une pension alimentaire, etc.

    Au cours de la vie de l'enfant, vous devez prendre des décisions concernant sa santé, son éducation, sa scolarité, son nom, ses choix religieux, un déménagement, etc.

    Vous pouvez prendre seul les décisions de suivi médical, des soins courants ou les actes urgents pour la santé de l'enfant. Les autres actes médicaux doivent recueillir l'accord des 2 parents.

    Les actes usuels (inscription ou radiation de l'enfant dans une école, visite médicale, autorisation de sortie scolaire...) ne nécessite pas l'accord de l'autre parent. Vous devez toutefois l'informer ou en être informé par tous moyens (courrier, appel téléphonique, courriel...).

    Cette information permet au parent qui s'y oppose d'agir éventuellement en justice.

    En cas de désaccord, ce parent peut saisir le juge aux affaires familiales du lieu de résidence de l'enfant.

    À savoir

    Pendant les week-ends et les vacances, vous choisissez librement le lieu d'hébergement (chez vous, à l'hôtel, chez des membres de votre famille...). Vous pouvez aussi partir à l'étranger. Il est utile de prévenir l'autre parent du lieu où se trouve l'enfant. En cas d'urgence, cela permet à l'autre parent de venir chercher l'enfant sur le lieu de vacances (par exemple, si vous êtes hospitalisé après un accident).

    Vous pouvez de même choisir les activités de votre enfant (par exemple : l'inscrire dans un centre aéré, en colonie de vacances, à un stage sportif ou linguistique).

    Parfois, un des parents ne respecte pas votre lien avec l'enfant ou prend, sans vous concerter, des décisions importantes auxquelles vous vous opposez. Par exemple, il décide seul de faire tatouer l'enfant sans vous en avoir parlé.

    Vous pouvez contester cette décision si elle ne respecte pas les intérêts de l'enfant ou si elle risque d'avoir des conséquences défavorables. Vous devez informer l'autre parent de votre désaccord par tous moyens.

    Si le parent maintient sa décision, vous pouvez saisir un médiateur familial ou le  Jaf .

    Vous pouvez également saisir un médiateur familial ou le  Jaf , toutes les fois où vous avez des difficultés avec l'autre parent pour l'exercice de l'autorité parentale. Par exemple en cas de non-respect de votre droit de visite et/ou d'hébergement, etc.

    L'intervention d'un médiateur familial peut vous aider à rétablir la communication et à résoudre le conflit avec l'autre parent. Les 2 parents doivent être d'accord sur le principe de la médiation et y participer.

    Le médiateur familial peut vous expliquer comment s'exerce conjointement l'autorité parentale, comment communiquer entre vous dans l'intérêt de l'enfant.

    La liste des médiateurs familiaux est fournie par le tribunal judiciaire dont dépend le domicile de l'enfant. La  Caf  peut aussi vous donner cette liste.

    À savoir

    La médiation familiale n'est pas possible si des violences ont été commises au sein du couple ou sur l'enfant.

      En cas de désaccord avec l'autre parent, vous pouvez engager une procédure devant le  Jaf .

      Vous pouvez demander une modification de l'exercice de l'autorité parentale.

      Le tribunal judiciaire compétent est celui dont dépend la résidence de l'enfant.

      L'avocat n'est pas obligatoire pour cette procédure .

      Où s'adresser ?

       Tribunal judiciaire 

      La demande se fait à l'aide du formulaire CERFA suivant.

      À savoir

      En cas d'urgence (par exemple un changement d'école), il est possible de saisir le  Jaf  rapidement avec la procédure en référé. Le juge peut décider si le changement peut avoir lieu.

      Le juge peut condamner un parent au paiement d'une amende civile de 10 000 € maximum si ce parent fait volontairement obstacle à l'exercice de l'autorité parentale de l'autre. Par exemple si un parent veut inscrire l'enfant dans une école, à une activité sportive et que l'autre parent fait systématiquement une procédure pour s'y opposer sans motifs valables.

      Quand l'intérêt de l'enfant n'est pas préservé, le juge peut confier l'exercice de l'autorité parentale à l'autre parent. C'est par exemple le cas si le parent se désintéresse de l'enfant ou s'il fait obstacle à l'exercice de l'autorité parentale de l'autre parent ou dans les prises de décision concernant l'enfant.

      Ce parent ne prend plus les décisions relatives à l'enfant. C'est le parent qui se voir confié seul l'autorité parentale qui prend seul les décisions.

      Quand une pension alimentaire a été fixée, le parent débiteur doit continuer à la verser.

      À savoir

      En cas de défaillance grave, un parent peut même se voir retirer l'autorité parentale.